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  • Photo du rédacteurMlle Miroir d'Equinoxe

Les absents n'ont pas toujours tort

Mes très chers vous,

Je suis désolée de cette absence, vraiment. Je suis la première à souffrir de ce silence, parce que ma marmite cérébrale va déborder, parce que nos échanges me manquent, parce que j’ai le sentiment d’abandonner une partie de moi.

Pour tout vous dire, j’ai de plus en plus de mal à prendre du temps. A prendre le temps même. Et pour tout hein, pas que pour les Chroniques. Prendre le temps avec mes chieuses sans les pressuriser parce qu’on est en retard, prendre le temps avec les gens que j’aime et tant pis pour la lessive, prendre le temps d’aider les amis dans leurs projets et leur permettre d’avancer (du moins ne pas les ralentir), prendre le temps de refaire mon vernis ou encore d’ouvrir ma boite aux lettres (bon ca, c’est ambitieux par contre).

Difficile parfois de ne pas se laisser déborder, difficile de résister et de ne pas être tentée par le départ pour une ile déserte avec juste un sac à dos, difficile de choisir une activité qui « ne sert à rien » plutôt qu’une action nécessaire quand je vois la longue liste sans fin des corvées à faire… Et pourtant, à ne faire que de l’utile et du ménager, il est normal de craquer encore plus. En tout cas moi. Pour accepter la contrainte, il faut se sentir libre de le faire (et je ne parle aucunement de Grey là ! je fais juste de la philo de trottoir moi).

Et comme dans les cas classiques de surmenage, il n’y a qu’en faisant des choses loin de celles qui blessent que l’on peut laisser les plaies cicatriser, ce que j’ai fait.

Aujourd’hui, je reprends doucement le fil de ma vie, en retrouvant le temps de prendre le temps, en lui donnant le sens (et la direction) voulu. Je ne garantis pas de tout reprendre d’un coup hein, mais je vais déjà commencer par finir (ou continuer) ce que j’ai entamé, et cela passe par reprendre un rythme de Chroniques plus habituel.

Merci d’être encore là malgré tout, s’il reste encore des gens pour me lire

Des bisous

PS : Ne perdez jamais de vue que votre bien-être est tout aussi primordial que celui des autres, et que les vrais, les purs, les durs, sauront comprendre votre besoin de recentrage, et surtout, surtout, le ménage, la lessive ou les courses ne pourront jamais vous faire un câlin le soir ou vous soutenir quand vous flanchez.

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