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  • Photo du rédacteurMlle Miroir d'Equinoxe

Haute en couleurs

Imaginez une tornade. Une belle tornade qui tournicote sur elle-même, puissante, grande, aérienne. Imaginez la, non pas grise ou blanche, ni même sous la pluie dans un ciel noir, mais multicolore, comme si une vingtaine de pots de peinture aux nuances de l’arc-en-ciel se mélangeaient dans un ciel d’été très lumineux et gai. Et bien dans ma tête en ce moment, c’est précisément cela.


Chaque couleur est une émotion que je ressens, qui se mélange à sa voisine et qui m’assaille le cerveau sans me laisser de répit, sans me laisser le temps de comprendre chacune d’entre elle, sans même me laisser le temps de m’assurer que cette émotion m’appartient.


Du rose fuschia, vivant et dynamique, qui me donne plein d’amour et me submerge.

Du gris charbon, qui m’étouffe, m’attriste et m’écrase

Du jaune, qui impose à mon esprit vagabond une grande concentration.

Du bleu, qui m’apaise et me repose

Du vert, qui me vivifie et me donne des coups de speed

Du orange, qui me fout le moral par terre.

Du violet, magique et mystérieux qui me laisse rêveuse


Comment savoir alors ? Comment essayer de maîtriser une émotion si on ne peut la définir ?


Tout est probablement dans la non-maîtrise, dans l’acceptation de cette tornade colorée qui n’a ni début ni fin, qui m’emporte, me donne le tournis, me submerge. J’accepte, mais sans jamais perdre de vue le soleil, et surtout le calme qui viendra ensuite.


Les couleurs fusionnent, puis qui tout doucement arrivent à s’ordonner, se discipliner, se définir, se ranger pour créer un ordre d’importance, comme la coiffe d’un chef amérindien. Cet agencement se fait sans que je m’en aperçoive, et subitement, le vent se tait.


Le ciel est clair, les couleurs sont toutes présentes, mais certaines brillent plus que d’autres. Certaines sont mêmes plus grandes que d’autres, plus scintillantes. Je comprends enfin. Parmi ces couleurs, il y a les miennes, mais il y a aussi les vôtres.


Chaque fois que vous me déversez vos couleurs, il me faut apprendre à les évacuer, sinon elles se mêlent aux miennes et me parasitent.


Quand vous êtes triste, je suis triste avec vous, mais même bien après, lorsque vous allez mieux.

Quand vous êtes en colère, je suis enragée avec vous, mais même bien après, lorsque vous êtes apaisé.

Quand vous êtes heureux, je jubile avec vous, et cela vient emplir mon cœur de soleil pour un long moment. C’est d’ailleurs cela qui me permet de vous aider dans les autres moments, une vraie ressource pour être solide et vous épauler, vous soutenir, vous aider au mieux.


Aussi, n’oubliez pas que je ne suis pas là uniquement lorsque vous allez mal. J'ai aussi besoin d'entendre vos rires et vos petits bonheurs


Merci


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